Attention, à elles seules, ces entreprises ne vont pas faire dévisser le climat, mais nous parlons là de leur « trajectoire climatique ».
La trajectoire climatique correspond à la traduction, en degrés de réchauffement, des émissions de gaz à effet de serre passées et actuelles de l’entreprise, mais aussi de ses engagements pour réduire son empreinte carbone à l’avenir.
La trajectoire climatique ne correspond donc pas seulement à la quantité de gaz à effet de serre émis à un moment donné, mais prend aussi en compte les actions déjà mises en place (moyens) ou les efforts annoncés (objectifs) pour les réduire, à court, moyen, et long terme.
« Ces chiffres montrent à quel point le modèle économique du CAC 40 est insoutenable. Les grandes entreprises françaises sont hautement dépendantes aux énergies fossiles, à des modes de production très néfastes pour la planète et les personnes, » explique Oxfam.
A titre de comparaison, le constructeur aéronautique Airbus émet 66 fois plus de gaz à effet de serre que la SNCF pour générer 1 € de chiffre d’affaires, quand pour Air France ce coefficient s’élève à 23 fois et à plus de 14 pour Dassault Aviation.
A la lecture du rapport, les acteurs du tourisme ont encore un énorme travail à faire…